mercredi 9 septembre 2009

Vivre au Japon, Partie 1: Le Working Holiday (c) Lettre de motivation

Voyons aujourd'hui l'un des points les plus importants de votre demande de visa. En effet, la lettre de motivation et le descriptif de votre projet au Japon, joueront un rôle plus que déterminant à l'ambassade ou au consulat du Japon. Il faut savoir que la plupart des demandes de visa qui n'aboutissent pas, sont dû à des descriptifs trop vague ou pas assez lucide et mature.
Voici une liste de petit conseil pour mener à bien votre dossier.

1) N'oubliez pas que dans "Working Holidays", il y a "Holidays". Ne négligez surtout pas ce point très important, le Working Holidays n'est en rien un visa de travail, il sagit juste d'un moyen de découvrir le Japon et sa culture, tout en exercant une activité rémunérée. Faites passer le côté de la découverte et du voyage dans votre lettre de motivation, et plan de projet. Mettre le côté professionnel trop en avant dans votre demande de visa pourrait vous être fatal.

2) Même si ce n'est pas le cas, rester un minimum lucide et mature dans votre demande de visa. Pas la peine de dire que vous désirez partir au Japon pour visiter le Tokyo Games Show ou aller voir le dernier concert de Visual Key à la mode, ca ne marchera pas (on peut facilement comprendre pourquoi.....).

3) L'ambassade vous demandera de rester très précis dans votre plan de projet. Découpez-le en plusieurs périodes temporelles (ex: Mars 2010-Août2010: Découverte de la région du Kansai, petit baito dans restaurant pour subvenir éventuellement à mes dépenses). Faites vraiment passer le côté découverte du visa avant tout.

4) Autant vous le dire tout de suite, l'ambassade vous demandera bien entendu de leur fournir une, ou des adresses de vos futur lieu de résidence. Même si ils n'iront pas vérifier sur place, restez tout de même sérieux. Si vous avez des adresses de contacts sur place, ca vous apportera certainement un plus de crédibilité. Dans le cas contraire, fournissez les adresses de Gaijin House ou des coordonnées de vos futur Hôtels à travers le Japon. (Le guide du Futé JAPON 2008-2009 vous sera d'une grande utilité à ce moment là;).

5) Il vous sera également demandé de rédiger un petit plan financier "Dépense/Revenu". A vous de rester lucide. Ne pensez pas non plus être payé plus de 160000 yens par mois pour un petit baito, comme n'esperez pas vous en tirer pour 50000 yens de dépense mensuel dans une ville comme Tokyo. Voici un petit exemple type:

ATTENTION il sagit bien entendu d'une simple estimation factice

Dépenses: Logement: 60000 yens
Transport: 15000 yens
Nourriture: 25000 yens
Activités diverses: 25000 yens
Téléphone/internet: 5000 yens

total mensuel éstimé: 130000

Revenus: Capital de départ: 300000 yens
Revenus petits travails: 120000 yens
Aides familials: 30000 yens

Revenus mensuel éstimé: 150000 yens


Voila en gros tout les ingrédients d'un bon dossier de demande de visa.
Pour la lettre de motivation, utilisez les tournures de phrases simple et efficaces qui résume en gros votre projet. Ne soyez pas lourd et émotif, c'est le meilleur moyen de vous faire recaler.

Bonne chance à tous.
La prochaine fois, nous verrons comment se passe l'entretien de demande du visa.

Report by Neksan

samedi 5 septembre 2009

Une rupture radicale: Yukio Hatoyama


Le 30 Août 2009 sera certainement une date à retenir dans l'histoire du Japon.
Après plus d'un demi siècle de règne quasi-ininterrompu, le PLD (parti liberal democrate) se voit reléguer le pouvoir au principal parti d'opposition, le PDJ (parti démocrate du Japon).

La crise est certainement passé par là, et les alléchantes mesures sociales proposées par le parti démocrate japonais auront certainement su convaincre des électeurs avides de changement. Les résultats sont sans appel, avec plus de 300 sièges sur 480 remportés à l'Assemblée, le PDJ obtient désormais le contrôle absolu sur le Parlement.
Peut-on y voir une volonté de rupture radical de la part de la population Japonaise ?? Très certainement. Il faut dire que les derniers scandales politiques du PLD auront finis par décrédibiliser leur politique. Un échec qui amènera le premier ministre Taro Aso, au plus bas dans les sondages, à démissionner du parti le lendemain des élections.

Plusieurs questions restent cependant en suspens. Tel les nouveaux Zorro de la politique Japonaise, le PDJ et son principal leader Yukio Hatoyama sont souvent comparés à tort au partir social démocrate européen. Il ne faut tout de même pas oublier que le milieu politique Japonais reste un microcosme familial tenace. Ainsi Yukio Hatoyama et ses collaborateurs n'échappent pas à leurs destins, et certains d'entre eux étaient encore liés au PLD il y a quelques années de cela.
Et puis restons réaliste, les nouvelles mesures socials peuvent paraître tout de même quelques peu décalés de démagogique pour le commun des mortels (création d'un salaire horaire minimum à 1000yens), encore plus ambitieux que le NPA d'Olivier Besancenot.
Quant à leur politique de natalité proposant des aides sociales allant jusqu'à 4200 euros pour le premier enfant, tout simplement incroyable.....
Les principaux observateurs internationaux restent donc les yeux rivées sur ce nouveau Japon en mutation, se demandant bien comment de telles mesures pourront être financés.

Le PDJ n'aura en tout que quelques mois pour convaincre, les prochaines élections étant programmées pour l'été 2010.

Affaire à suivre....

La prochain article vous proposera d'étudier de façon partiel le programme "étonnant" des nouveaux décideurs Japonais. wait and see..

Bon week end

jeudi 3 septembre 2009

"Besoin de Japon" de Jean Francois Sabouret


Bonjour à tous !

Après avoir bien profité du soleil pendant une petite semaine des plus agréables, je tiens à commencer cette rentrer avec une petite touche de fraîcheur.
Appelons ca la petite touche littéraire du moment.

Commençons donc cette rubrique avec un livre qui me tient tout particulièrement à cœur: "Besoin de Japon" écrit par le célèbre japonologue Jean Francois Sabouret.

Il sagit d'une sorte d'autobiographie ou l'auteur nous fait partager ses apréhension, ses désillusions, mais aussi sont émerveillements face à un Japon dépaysant pour un simple enfant du berry. Tout y est dépeint avec humour et intimité. Ici l'auteur ne nous parle pas de star de la J-Pop, ni de Yakuza ou de grand PDG. Ici il nous parle des "japonais" dit "normaux" qui le fascine.
Voici donc un ouvrage aussi dépaysant que son voyage, un charme certains pour un style d'écriture très agréable, une véritable invitation à une facette caché du Japon.

A lire de toute urgence