mercredi 9 décembre 2009

Les Restaurants à Tokyo.

Depuis quelques années maintenant, Tokyo est devenu un site incontournable pour tout les fins gourmets qui se respectent.
Vu le nombre tout simplement incroyable de restaurant que compte la capital, il est toujours difficile de s'y retrouver.

Aujourd'hui, je vous propose donc de faire un tour sur ce tout nouveau site qui à choisi de sélectionner quelques uns des meilleurs restaurant de la capitale par thèmes et par quartiers.

Bon apétit !!

東京レストラン

mercredi 2 décembre 2009

Loger à Tokyo !

Si il y a bien un problème récurrent quand on passe un long séjour au Japon, c'est bien la recherche de logement.
Tout le monde n'a pas la chance de connaitre d'avoir des amis prêts à vous aidez dans des démarches souvent compliquées et coûteuses.
C'est pour cela d'ailleurs que depuis quelques années déjà, la Guest House connait un regain d'intérêt chez tout les étrangers de passage au pays du soleil levant. Peu coûteux et convivial, la Guest House reste vraiment le best rapport qualité/prix à Tokyo.
Cependant méfiez-vous, certaines agences profitent de la naïveté de certains étrangers pour leur louer des résidences insalubre à des prix très controversés.

Voici quelques petits conseils et liens utiles.

1) Fuyez comme de la peste l'agence Sakura-House. Les nombreuses plaintes font que sa réputation est en chute libre depuis maintenant quelques années.

2) Si vous comptez partir moins d'un mois, je vous conseil de vous tournez vers cet hôtel à Minami-Senjû.
Bien situé dans Tokyo, il propose un service nickel pour un prix relativement peu élevé.
Hôtel Juyoh

3) Si vous comptez rester pour plus d'un mois au Japon, je vous recommande fortement de contacter le service "logement-tokyo.com". Ce service propose de jouer l'intermédiaire pour vous trouvez le meilleur choix de Guest House selon vos critères de prix et de proximités. Très sérieux, leur site et tout en francais. Un gros coup de cœur pour ce qui concerne le logement à Tokyo et Saitama.
Logement-Tokyo


Bonne chance à tous !

Report by Neksan

mercredi 9 septembre 2009

Vivre au Japon, Partie 1: Le Working Holiday (c) Lettre de motivation

Voyons aujourd'hui l'un des points les plus importants de votre demande de visa. En effet, la lettre de motivation et le descriptif de votre projet au Japon, joueront un rôle plus que déterminant à l'ambassade ou au consulat du Japon. Il faut savoir que la plupart des demandes de visa qui n'aboutissent pas, sont dû à des descriptifs trop vague ou pas assez lucide et mature.
Voici une liste de petit conseil pour mener à bien votre dossier.

1) N'oubliez pas que dans "Working Holidays", il y a "Holidays". Ne négligez surtout pas ce point très important, le Working Holidays n'est en rien un visa de travail, il sagit juste d'un moyen de découvrir le Japon et sa culture, tout en exercant une activité rémunérée. Faites passer le côté de la découverte et du voyage dans votre lettre de motivation, et plan de projet. Mettre le côté professionnel trop en avant dans votre demande de visa pourrait vous être fatal.

2) Même si ce n'est pas le cas, rester un minimum lucide et mature dans votre demande de visa. Pas la peine de dire que vous désirez partir au Japon pour visiter le Tokyo Games Show ou aller voir le dernier concert de Visual Key à la mode, ca ne marchera pas (on peut facilement comprendre pourquoi.....).

3) L'ambassade vous demandera de rester très précis dans votre plan de projet. Découpez-le en plusieurs périodes temporelles (ex: Mars 2010-Août2010: Découverte de la région du Kansai, petit baito dans restaurant pour subvenir éventuellement à mes dépenses). Faites vraiment passer le côté découverte du visa avant tout.

4) Autant vous le dire tout de suite, l'ambassade vous demandera bien entendu de leur fournir une, ou des adresses de vos futur lieu de résidence. Même si ils n'iront pas vérifier sur place, restez tout de même sérieux. Si vous avez des adresses de contacts sur place, ca vous apportera certainement un plus de crédibilité. Dans le cas contraire, fournissez les adresses de Gaijin House ou des coordonnées de vos futur Hôtels à travers le Japon. (Le guide du Futé JAPON 2008-2009 vous sera d'une grande utilité à ce moment là;).

5) Il vous sera également demandé de rédiger un petit plan financier "Dépense/Revenu". A vous de rester lucide. Ne pensez pas non plus être payé plus de 160000 yens par mois pour un petit baito, comme n'esperez pas vous en tirer pour 50000 yens de dépense mensuel dans une ville comme Tokyo. Voici un petit exemple type:

ATTENTION il sagit bien entendu d'une simple estimation factice

Dépenses: Logement: 60000 yens
Transport: 15000 yens
Nourriture: 25000 yens
Activités diverses: 25000 yens
Téléphone/internet: 5000 yens

total mensuel éstimé: 130000

Revenus: Capital de départ: 300000 yens
Revenus petits travails: 120000 yens
Aides familials: 30000 yens

Revenus mensuel éstimé: 150000 yens


Voila en gros tout les ingrédients d'un bon dossier de demande de visa.
Pour la lettre de motivation, utilisez les tournures de phrases simple et efficaces qui résume en gros votre projet. Ne soyez pas lourd et émotif, c'est le meilleur moyen de vous faire recaler.

Bonne chance à tous.
La prochaine fois, nous verrons comment se passe l'entretien de demande du visa.

Report by Neksan

samedi 5 septembre 2009

Une rupture radicale: Yukio Hatoyama


Le 30 Août 2009 sera certainement une date à retenir dans l'histoire du Japon.
Après plus d'un demi siècle de règne quasi-ininterrompu, le PLD (parti liberal democrate) se voit reléguer le pouvoir au principal parti d'opposition, le PDJ (parti démocrate du Japon).

La crise est certainement passé par là, et les alléchantes mesures sociales proposées par le parti démocrate japonais auront certainement su convaincre des électeurs avides de changement. Les résultats sont sans appel, avec plus de 300 sièges sur 480 remportés à l'Assemblée, le PDJ obtient désormais le contrôle absolu sur le Parlement.
Peut-on y voir une volonté de rupture radical de la part de la population Japonaise ?? Très certainement. Il faut dire que les derniers scandales politiques du PLD auront finis par décrédibiliser leur politique. Un échec qui amènera le premier ministre Taro Aso, au plus bas dans les sondages, à démissionner du parti le lendemain des élections.

Plusieurs questions restent cependant en suspens. Tel les nouveaux Zorro de la politique Japonaise, le PDJ et son principal leader Yukio Hatoyama sont souvent comparés à tort au partir social démocrate européen. Il ne faut tout de même pas oublier que le milieu politique Japonais reste un microcosme familial tenace. Ainsi Yukio Hatoyama et ses collaborateurs n'échappent pas à leurs destins, et certains d'entre eux étaient encore liés au PLD il y a quelques années de cela.
Et puis restons réaliste, les nouvelles mesures socials peuvent paraître tout de même quelques peu décalés de démagogique pour le commun des mortels (création d'un salaire horaire minimum à 1000yens), encore plus ambitieux que le NPA d'Olivier Besancenot.
Quant à leur politique de natalité proposant des aides sociales allant jusqu'à 4200 euros pour le premier enfant, tout simplement incroyable.....
Les principaux observateurs internationaux restent donc les yeux rivées sur ce nouveau Japon en mutation, se demandant bien comment de telles mesures pourront être financés.

Le PDJ n'aura en tout que quelques mois pour convaincre, les prochaines élections étant programmées pour l'été 2010.

Affaire à suivre....

La prochain article vous proposera d'étudier de façon partiel le programme "étonnant" des nouveaux décideurs Japonais. wait and see..

Bon week end

jeudi 3 septembre 2009

"Besoin de Japon" de Jean Francois Sabouret


Bonjour à tous !

Après avoir bien profité du soleil pendant une petite semaine des plus agréables, je tiens à commencer cette rentrer avec une petite touche de fraîcheur.
Appelons ca la petite touche littéraire du moment.

Commençons donc cette rubrique avec un livre qui me tient tout particulièrement à cœur: "Besoin de Japon" écrit par le célèbre japonologue Jean Francois Sabouret.

Il sagit d'une sorte d'autobiographie ou l'auteur nous fait partager ses apréhension, ses désillusions, mais aussi sont émerveillements face à un Japon dépaysant pour un simple enfant du berry. Tout y est dépeint avec humour et intimité. Ici l'auteur ne nous parle pas de star de la J-Pop, ni de Yakuza ou de grand PDG. Ici il nous parle des "japonais" dit "normaux" qui le fascine.
Voici donc un ouvrage aussi dépaysant que son voyage, un charme certains pour un style d'écriture très agréable, une véritable invitation à une facette caché du Japon.

A lire de toute urgence

dimanche 23 août 2009

Un petit goût de vacance



Eh oui, comme à chaque fin du mois d'Août, je ressens une irrésistible envie de passer quelques à la mer, pour sentir la peau se hâler au soleil. Quelle sensation délicieuse.

Après avoir passé quelques jours sur l'île d'Ishigaki-jima (石垣島) l'année dernière, c'est un endroit totalement différent que je découvrirais à partir de demain, mais chut, c'est un secret....

En attendant, pour profiter au maximum de mes vacances, le blog restera inactif pendant une petit semaine. Mais à partir de début Septembre, Nihon-Revontulet reviendra en force avec la suite du dossier "Vivre au Japon"

A très vite;)

samedi 22 août 2009

Stratovarius Polaris Tour in Japan



En tant que grand fan de speed metal, je me devais de relayer l'info.
C'est donc un Stratovarius "nouvelle génération" sans le très controversé Timo Tolkki, qui foulera les scénes Japonaises au mois de Septembre.

Trois dates prévus:

Osaka (大阪): 11 Septembre 2009 Big Cat

Nagoya (名古屋市): 12 Septembre 2009 Club Quattro (salle quasi mythique pour tout les fans de heavy metal)

Tokyo (東京): 13 Septembre 2009 Club Citta (Kawasaki/川崎市)

De quoi admirer leur tout nouveau guitariste Matias Kupiainen.
Venez nombreux.


jeudi 20 août 2009

Vivre au Japon, Partie 1: Le Working Holiday (b)



Avant toute chose, il faut savoir qu'on ne se lance pas dans un tel projet à la légère, et ce, quelle que soit les motivations.
Voici donc quelques conseils et mises en garde qui pourront vous éclairez un peu avant de prendre une telle décision.

1) Théoriquement, le visa vacance-travail vous permet de partir dés l'âge de 18 ans. Je ne saurais que trop vous conseillez d'attendre vos 20 ans. Il faut savoir que la majorité au Japon s'obtient à l'âge de 20 ans, étant soumis à la législation du pays, n'espérez pas pouvoir boire de l'alcool, sortir en boîte de nuit ou encore ouvrir une ligne de téléphone portable aussi facilement.
Même si la culture des petits boulots (アルバイト) chez les 16-20 ans est plutôt bien développée au Japon, sachez que les recruteurs seront extrêmement frileux d'engager un étranger de moins de 20 ans.
Je ne parle pas non plus de l'ouverture d'un compte en banque ou de la recherche de logement qui peut se révéler être un véritable calvaire ((seul les guests house vous seront ouverte).

2) Je vous conseil fortement de vous constituez de solides bases de Japonais avant de partir. Je ne parle pas de connaitre couramment vos 2000 kanjis, mais il est évident que si les hiragana et katakana vous sont inconnus, vous partirez avec un handicap certain (ne serait-ce que dans les gares ou pour commander à manger dans les restaurants).
Croyez-moi, de solide base de grammaire ne seront pas de trop non plus. Rien de mieux que de vous farcir les deux premiers volumes de Minna no Nihongo (みんなの日本語), la référence ultime pour un apprentissage solide et utile.

3) Prenez un maximum de sécurité avec votre budget. Si vous n'avez pas trouvé de boulot avant d'arriver au Japon, prenez de quoi vivre au moins 3 mois d'avance. En effet, il n'est pas rare de devoir attendre 2/3 mois avant de trouver un travail convenable, un maximum de liquidité, c'est aussi un maximum de garantit pour la suite de votre séjour. Beaucoup de francais partent trois mois après leur arrivé au Japon, n'ayant pas trouvé de travail et n'ayant pas les moyens de pouvoir rester plus de temps sur place. Il serait dommage gâcher un Working holidays de cette facon....

4) Ayez un véritable projet en tête. Si vous partez au Japon pour "partir" au Japon, autant prendre trois mois de visa touriste et vous faire plaisir.
Si en revanche vous avez une véritable ligne de conduite professionnel ou étudiante, foncez, l'expérience vaut vraiment le coup.

5) Oubliez tout les clichés ou les idées reçus que vous avez sur le Japon. Réussir un séjour au Japon, c'est aussi partir modestement au Japon. Ce n'est pas parce-que vous êtes blond aux yeux bleus que vous serez marié à la fille du PDG de Sony à la fin de votre séjour.
La vie au Japon n'a absolument rien à voir avec tout ce que vous avez pu lire dans les mangas ou voir les dramas. J'insiste sur ce point car étrangement, ce sont les passionnés de cultures populaire japonaise qui restent le moins de temps sur le territoire japonais. Allez savoir pourquoi....

6) Préférez les grandes villes comme Tokyo, Osaka, Kobe ou même Sapporo. Vous aurez certes plus de concurrence avec les étrangers, mais les possibilités d'emplois sont aussi beaucoup plus variés.

7) Ne snobez pas vos chers compatriotes francais. Personnes ne sera mieux vous conseillez et vous aidez dans votre vie de tout les jours qu'un expatrié. Un bon réseaux d'amis peut parfois vous apportez des opportunités d'emplois interessantes, sans oublier les fortes amitiés qui peuvent se crée.

8) Dans Working Holidays, il y a "working", mais il y a surtout "holidays". N'oubliez pas qu'un tel projet doit d'abord être fait pour le plaisir et vous ne retirerez pas beaucoup de satisfaction si la plupart de votre temps est réservé au travail. A vous de trouver le juste milieu, mais il serait dommage de rester votre année complète à Tokyo. Profitez de votre temps livre pour découvrir les nombreuses merveilles touristiques que comportent le Japon (Okinawa en été, quel bonheur..)

Ce sera tout pour aujourd'hui, je ne pense pas avoir oublié de détails essentiels. Cependant, il ne sera pas rare que quelques astuces sympa pointent le bout de leur nez à l'avenir.

Restez à l'affut.

Report by Neksan

lundi 17 août 2009

Le blog de mon pote Tomo



Voici donc le lien vers le blog d'un super pote que j'ai connu en France, et qui ma beaucoup aidé une fois au Japon.
C'est un peu grâce à lui d'ailleurs, si ce blog existe....

Le blog d'une mec qui cherche à rentrer en contact avec la France par le business et l'investissement à l'étranger.
Des articles intéressants comparent d'un point de vu original, la culture Japonaise et Française.

Pour ceux qui maitrisent donc un peu le Japonais, c'est par ici que ça se passe:

http://tomotopus.blog83.fc2.com/

Si vous êtes sérieusement intéressé par le business France/Japon, n'hésitez pas à le contacter, il maîtrise très bien le français.

Bonne visite.

vendredi 14 août 2009

Vivre au Japon, Partie 1: Le Working Holiday (a)


Qu'est ce que le Working Holiday ?

C'est le 8 janvier 1999, que la France, ainsi que d'autres pays dont le Japon, signèrent ce fameux accord destiné à faciliter la découverte de leur propre pays par de jeunes ressortissants de l'autre partie, en leur permettant d'exercer une activité rémunérée pendant une durée limité de 1 an.

Mis en vigueur depuis la 1er décembre 1999, ce sont désormais 250 personnes âgées entre 18 et 30 ans qui peuvent bénéficier de cet accord, de part et d'autre, chaque année.

Autant le dire tout de suite, ce programme fut un énorme succès. Les premières années, de nombreux japonais ont tentés l'aventure du Working Holidays en France, créant par la même occasion de longues listes d'attentes.
Il a fallut attendre quelques années en France avant que l'accord prenne de l'ampleur, et les quotats France-Japon étaient encore loin d'être rempli il y a 3 ans.
Depuis 2007, le nombre de français désireux de partir pour le pays du soleil levant n'a cessé d'augmenter. Un parallélisme évident avec le regain d'intérêt récent des jeunes pour la culture populaire japonaise.

Voici donc les conditions à remplir pour espérer suivre un tel programme :

- avoir l'intention d'entrer au Japon dans le but d'y passer des vacances, avec la possibilité d'y occuper un emploi
- être âgé de 18 à 30 ans révolus à la date du dépôt de la demande
- ne pas être accompagné d'enfants
- être titulaire d'un passeport en cours de validité et en possession d'un billet de retour, ou de ressources suffisantes pour acheter un titre de transport
- disposer des ressources financières nécessaires pour subvenir aux besoins au début du séjour (le montant justificatif est fixé à la contre-valeur de 2500 €)
- ne pas avoir bénéficié antérieurement de ce programme
- présenter un certificat médical justifiant la bonne santé.
Documents à fournir pour la demande de visa (remise en main propre):

- avoir l'intention d'entrer au Japon dans le but d'y passer des vacances, avec la possibilité d'y occuper un emploi ;
- être âgé de 18 à 30 ans révolus à la date du dépôt de la demande ;
- ne pas être accompagné d'enfants ;
- être titulaire d'un passeport en cours de validité et en possession d'un billet de retour, ou de ressources suffisantes pour acheter un titre de transport ;
- disposer des ressources financières nécessaires pour subvenir aux besoins au début du séjour (le montant justificatif est fixé à la contre-valeur de 2500 €) ;
- ne pas avoir bénéficié antérieurement de ce programme ;
- présenter un certificat médical justifiant la bonne santé.


Dans le prochain billet, nous verrons comment se passe la demande de visa. Je vous donnerai ainsi quelques tuyaux pour réaliser un dossier en béton armé.

Partir en Working Holidays au Japon, n'est pas un projet à prendre à la légère. Un futur article sera donc déstiné à prendre conscience des aboutissements et des risques d'une telle aventure

Report by Neksan

jeudi 13 août 2009

Vivre au Japon , introduction.



Vivre au Japon, un rêve pour certains, une simple curiosité pour d'autres. Une chose est sûr, la culture japonaise est à l'honneur ces dernières années. J'ai été réellement étonné de voir à quelle point celle-ci avait pu prendre une telle ampleur, surtout sur la nouvelle jeunesse francaise.
Un mal en soi ? Peut être pas.

Mais une chose est sûr, vivre au Japon, c'est aussi accepter et savoir prendre du recul par rapport à certaines choses essentielles. L'image renvoyée par la culture populaire japonaise (mangas, jeux videos et animés) ne doit pas être la principale motivation de votre voyage, la réalité est tout autre. Le Japon a souvent une réputation d'eldorado, nous aurons bien entendu l'occasion de revenir là dessus.

Ce dossier est donc destiné à tout ceux qui désirent, par diverses motivations, tenter l'aventures japonaise. Je ne glorifierai bien entendu aucunement l'expérience japonaise, je me ferais quelques fois même virulent et sarcastique, mais il sagit d'un passage obligé bien comprendre le fonctionnement et les principes d'une expatriation réussi.

Rendez-vous donc pour un premier billet déstiné à l'obtention du visa Working Holidays, moyen le plus prisé des 18-30 ans désireux de découvrir le Japon.

A bientôt

mercredi 12 août 2009

Un peu de poésie dans ce monde de brute.

Ikaruga, que de souvenirs.....
Longtemps appelé Project Radiant Silvergun 2 (P RS2 pour les intimes), Ikaruga avait su attirer les regards dés les premières images du magazine Japonais "Arcadia". La nouvelle sonna commme un coup de tonnerre pour toutes la communautée du shmup, que ce soit au Japon ou encore dans nos vertes contrés. La pêche aux infos était lancée.
Ne nombreuse pseudo supposition de fans voyaient en Ikaruga une suite direct à Radiant Silvergun, est pourtant.....

20000 exemplaires Dreamcast vendus plus tard et une sortie européenne sur GameCube ayant eu son petit succès, Ikaruga est devenu un mythe.
Adulé par tout les fans de shmups de la planète, Ikaruga déchaine les passions, même 6 ans après sa sortie (eh oui déjà). Pourtant une question me trotte depuis un petit moment dans la tête...
Qu'est ce qu'un Ikaruga ???

Après quelques recherches sur les deux Kanjis obscurs d'Ikaruga, plusieurs reponse viennent à l'esprit.

Tout d'abord, si l'on traduit approximativement ces deux kanjis, cela voudrait dire "colombe marbrée".
Après quelques recherche plus poussée encore, il s'avère que "l'Ikaru" est le nom d'un oiseau teinté d'un blanc magnifique et d'un noir mystérieux. Pas besoin de chercher plus loin, la référence est vite établit. Le vaisseau d'Ikaruga représente bien entendu cette oiseau mystique avec ses polarités noir et blanche. Belle image......



Non content d'être un nom d'oiseau, "Ikaruga" est aussi le nom d'une ville prés de Nara dans la plaine du Yamato. Relation direct avec le scénario ?? A creuser....



Voili voilou, j'éspère avoir éveillé votre curiosité.
Que la vision de ce petite oiseau inoffensif ne vous empêche pas de scorer comme des malades sur un des plus grands shmups de tout les temps.
Tous à vos sticks....


Report by Neksan

mardi 11 août 2009

Sale journée à Sizuoka.


C'est dans la préfecture de Shizuoka, que tôt ce matin (5h07), un seisme de magnitude 6,5 s'est déclaré atteignant par la même occasion Tokyo situé à 170km plus au nord.

Le Japon attire plus de 1/5 des tremblements de terre les plus violents enregistrés à travers le monde. En véritable aimant à catastrophe naturelle, le pays du soleil levant à su s'équiper et se préparer en conséquence face à ce genre d'imprévu.
Ca n'a pourtant pas empêcher Yasuka Mihara, du haut de ses 16 ans d'être pour le moins surprise:
"J'étais paniquée, car c'était un gros tremblement de terre. A la maison, une vitrine s'est écroulée et s'est brisée en plusieurs morceaux, pendant que les assiettes remuaient dans tous les sens à l'intérieur des placards. On pensait être préparé à un séisme et on avait attaché la télévision et le piano, mais ça faisait quand même très peur"

Je peux aussi parler de ma propre expérience face aux séismes. En tant que bon francais ignorant de toute catastrophe sismique, j'ai moi aussi été confronté à ces caprices géologique. J'ai pu en constater une petite dizaine plus ou moins fort pendant mon année passé à Saitama. Survenant la plupart du temps très tôt le matin, il est souvent surprenant de devoir se réveiller en pleine panique. Habitant une veille maison en bois d'avant guerre, je vous laisse imaginer l'inertie du tremblement pouvant atteindre plus de 30 seconde après la fin des secousses.
Il est vivement conseillé en mesure de prévention, de se réfugier sous une table dés le début du seisme, plus facile à dire qu'à faire en réalité. Je pense qu'il est vraiment difficile d'imaginer la situation pour quelqu'un qui n'a jamais connu de tremblement de terre, mais la panique à ce moment là est tellement difficile à gérer, qu'elle en devient paralysante. Question d'habitude me dit ma voisine du haut de ses 70 ans.
Ce tremblement de terre ne fit finalement que quelques blessés graves ainsi que deux morts, à quelques kilomètre au nord de ma région. Il était de magnitude 5,6. En véritable baptême du feu, c'est avec une petite pointe d'humour que j'en parle encore aujourd'hui avec des amis. Mais depuis ce jour, nous prenons les mesures de sécurités beaucoup plus aux sérieux, allant même jusqu'a accrocher un petit panier garnit de nouille instantané et de jus de poire (quelqu'un se reconnaitra).


Après le terrible seisme de ce matin (65 blessés à l'heure actuel), Shizuoka se prepare à l'arrivé du Typhon Etau, déja responsable de 13 morts et 18 disparus le week end dernier dans l'ouest du Japon.

Habiter au Japon, c'est aussi accepter de vivre avec son lot de catastrophe naturelle, source d'incertitude quotidienne....




Report by Neksan

lundi 10 août 2009

The Machine Girl


Le cinéma gore est un style encore un peu à part, un peu le vilain petit canard de la scène cinématographique. Souvent considéré comme le délire grotesque de chef de projet autiste est frustré, seul la trilogie Evil Dead aura su être reconnu du grand public.
Quand en Août 2008 sort "The Machine Girl", personne n'imaginerait qu'il révolutionnerait le genre, pas même son réalisateur Noboru Iguchi, connut pour ses nombreux "adult movie" grotesque à la sauce Japonaise.

La recette est simple et efficace, sous fond de vengeance, une jeune lycéene décide de se lancer seule à la poursuite de sanguinaires Yakuzas.
Imaginez donc le cliché de la jeune lycéene en marinière, frêle et innocente. Imaginez là maintenant affublée d'une Gattling surpuissante à la place du bras, luttant à coup tempuras atomiques et de sushis macabres. Vous l'aurez certainement compris, "The Machine Girl" ne se prend pas au sérieux. Il sagit ni plus ni moins d'un énorme délire, regroupant tout les plus gros clichés des séries Z, Sentaï et nanar sino-américain des années 80's, le personnage principal au bras mécanique représentant l'aboutissement ultime du fantasme japonais. Quand une production mêle savamment idole, robotique et Yakuzas...
Le tout ne manque jamais d'humour et de bon goût. Les effets spéciaux sont de toutes beautés et les chorégraphies toujours réalisés avec maestria.


Les connaisseur ne seront certainement pas dupe, "The Machine Girl" s'inspire très ouvertement du "Planète Terreur" de Rodriguez et autre "Hellraiser" de Clive Barker, mais il serait trop bête de passer à côté de ce qui est déja considéré comme l'un des monuments du cinema gore. Le film est bien entendu à prendre avec beaucoup de recul, et les habitués de culture japonaise se régaleront certainement de certaines scénes (sociologiquement parlant).





Rien de mieux qu'un petit trailer pour vous mettre l'eau à la bouche:
http://www.youtube.com/watch?v=h7xqgf43ibk

La prochaine fois, je vous présenterez l'autre grande surprise du cinema gore cru 2009. Le fameux "Tokyo Gore Police".

Report by Neksan

samedi 8 août 2009

"Ministre épuisé somnolant à une conférence de presse"




C'est bel et bien le nom du nouveau jeu video à la mode sur téléphone portable au Japon. Depuis Fevrier 2009, les japonais s'adonnent en effet à une drôle de pratique pour extérioriser discrètement la honte infligé par l'ancien ministre des finances Schoichi Nakagawa.

Souvenez vous lors de ce fameux G7 ou le ministre japonais avait tenu une conférence de presse des plus comiques soumis aux terribles effets de l'alcool. Cet incident regrettable avait valu l'annonce de sa propre démission quelques semaines plus tard.

Cela n'a cependant pas empêché les japonais de garder leur sens de l'humour. Pour 52 yens, vous pourrez en effet télécharger le jeu à l'éffigi de la nouvelle star national Schoichi Nakagawa. Le but du jeu est simple, un savant dosage de la touche "5", vous permettra d'alterner phase de discours et phase de sommeil, de quoi regagner du crédit et sauver les apparences. Dans le cas contraire, vous ne changerez malheureusement pas le court de l'histoire, est votre réputation sera désastreuse.

Il ne restera donc plus qu'a publier un démenti aussi crédible que l'original:
"Je n'ai bu qu'un seul verre d'alcool avant le discours, ce sont mes médicaments contre le rhume qui sont à l'origine de mes somnolences"

La prochaine fois évitez donc les dolipranes....

http://www.youtube.com/watch?v=odpgopHigUU




Report by Neksan

vendredi 7 août 2009

Japan Arcade Mania





Aujourd'hui, parlons un peu de ce petit coup de cœur estival. Japan Arcade Mania est le travail d'un passionné, un grand reportage qui vous fera voyager de l'autre côté du continent, dans le monde des salles enfumés japonaises et de tout ce que cela suggère. Tout au long des 190 pages que compte le mook (contraction de magazine et book), l'auteur vous emmènera découvrir l'étrange univers des UFO catcher, des purikuras, des jeux de bastons, des shmups sans oublier les Mahjong, paschinko et autres bornes dédiés plus hubuesque les unes que les autres.
Rempli de trivias et d'anecdtotes diverses et d'interviews parfois décalées des grand acteurs de l'arcade, Japan Arcade Mania transpire la passion et le travail bien fait.

Certes les passionés du genre n'apprendrons pas grand choses de plus (le mook ne fait que survoler de facon général les grands thémes de l'arcade), mais il serait vraiment bête de gâcher notre plaisir, tant Japan Arcade Mania se lie avec grand plaisir (sans parler des photos !).

Un petit mot sur l'auteur Brian Ashcraft journaliste free lance basé à Osaka est membre actif du forum Kotaku.com. Un grand merci à lui pour cette belle initiative.

Sachez que Japan Arcade Mania vient d'être traduit en francais par le biais des formidables éditions "Pix'n Love". Merci à eux.

Pour commander Japan Arcade Mania:
http://editionspixnlove.fr/collectiondetail.php?ID=14




Report by Neksan

mardi 4 août 2009

Gundam s'invite à Odaiba



Depuis le 10 Juillet dernier, Odaiba la moderne, est soumis à une drôle d'attraction. Tel un défenseur des opprimés, c'est bel est bien un robot Gundam RX-78-2 taille réel, qui a posé ses bagages dans le parc "Shirake" du quartier le plus "future fashion" de Tokyo.

Désireux de fêter les 30 ans de la série animé comme il se doit, Yoshiyuki Tomimo et Tôru Furuya (les créateurs de la série) avaient vu les choses en grand, donnant la réplique à notre cher monstre d'acier, à coup d'artifices lumineux à faire palire Jean Michel Jarre.
Spectacle nocturne de grande envergure, petits et grands ne restèrent pas indifférent devant ce qui fut le héros de tout une génération.

Au lieu de pelrinage cet été au Japon, le parc de "Shirake" n'attendra par les retardataires indéffiniment. Les derniers timides auront jusqu'à la fin du mois d'Août pour profiter l'attraction.



Report by Neksan

Balflare, It truly makes a most beautiful music......




Quand on parle de de Heavy Metal, on pense automatiquement à des Allemands survitaminés et autres Scandinaves à la chevelure surdimensionnée.
Il faut bien avoué que la scène metal Japonaise est un peu à la traine face à leurs homologues occidentaux. Seul "Concerto Moon" et "Action" auront réussis à dépasser leur frontière avec plus ou moins de succès.
Et pourtant c'est bien au Japon que la marché du Heavy Metal et le plus important (et de loin!).

C'est en mars 2004 à Tokyo que Hashimoto (alias Shoota) (Guit et Key) et Tada (Voc) fondent Balflare. Fortement influencer par Stratovarius, Helloween et autre Sonata Arctica, le groupe s'oriente logiquement vers un speed metal melodique faisant largement honneur aux solos de guitar et de claviers endiablés.
1 an plus tard, Balflare sort son premier album "Thousands of winters of flames", sortit dans la confidentialité, ce premier essais sera une sorte de démo pour le groupe, qui n'hésitera d'ailleurs pas à rendre leur album en téléchargement gratuit.

En mai 2005, le groupe retrouve un second souffle avec l'arrivée de deux musiciens live et de son nouveau chanteur Kawazoe. C'est donc sans surprise que sort "Tempest" en 2006. Cet album marquera le passage du groupe dans la cours des grands. Jouissant d'une bonne critique (dans le magazine Burnn!!), Balflare trouve enfin sa véritable identité. C'est aussi le début des tournées pour le groupe qui sillonnera les plus grands clubs de metal du pays (Club Quattro de Nagoya ainsi que le Harajuku Astro Hall).

Au printemps 2008, c'est avec l'aide de la claviériste Ayuko que Balflare signe leur troisième album "Sleeping Hollow", la consécration. Congratulé par Burnn!!, ce troisième album parviendra même jusqu'aux oreilles de la presse Européenne.

Le Speed Metal n'est pas réservé à nos amis les Finlandais, et même si Balflare est encore très loin d'une carrière international, l'avenir leur appartient.
Loin des clichés du Visual Key, Balflare est une véritable bouffée d'air frais pour une scéne metal Japonaise en manque d'inspiration.
Voici quelques liens pour les intéressés dont leur grand tube ultra efficace "Waking in Silence"

http://www.youtube.com/watch?v=giStj5LCyNc

http://www.myspace.com/balflare



Report by Neksan

mercredi 29 juillet 2009

TecnoSoft est "out"....





Eh oui, vous m'avez bien entendu. Après des années d'incertitudes, d'obscures passages vers le monde du pachincko, il semblerait bien que le mythique développeur TecnoSoft soit sur le point de revendre officiellement ses licences.

En effet sur le site officiel de la boîte, un formulaire remplissage est disponible pour ceux désirant exploiter les licences TecnoSoft dans un but commerciales.

La fin d'une époque ?? Peut être bien.

TecnoSoft avait fait les beaux jours de la Megadrive et de la Saturn avec des jeux tel que Elemental Master, Blast Wind, Hyper Duel et bien sûr la série des Thunder Force, véritable pilier du shmup à scrolling horizontale.
Après un difficile passage aux consoles 32 bits avec quelques obscures nanars (Hyper Reverthion, NeoRude ect...), TecnoSoft aura la bonne idée de développer le 5 ème épisode de la série des Thunder Force. Thunder Force 5 (et oui, c'est son nom) aura réussi le tour de force de s'imposer comme l'un des shmups les plus inspirés de sa génération rejoignant du même coup Radiant Silvergun et autre Dodonpachi au panthéon des meilleurs shmups sur Saturn.

La baisse d'intérêt général pour le shoot them up ainsi que l'arrivée des consoles 128 bits auront eu raison de TecnoSoft, resté très calme depuis cette époque, malgré le très regretté Thunder Force 6, malheureux projet avorté sur Dreamcast.

En 2008, TecnoSoft confie le dévellopement de Thunder Force 6 à Sega pour un rendu plutôt mitigé. Le jeu sera cependant bien acceuilli par le public puique pas moins de 20 000 ex trouveront preneurs au Japon. Un joli score pour un shmup, genre tombé en désuétude commerciale depuis quelques années maintenant.


Un avenir pour Thunder Force ??
Croisons les doigts pour que la série tombe entre de bonne main (qui a dit G-rev)

Merci TecnoSoft

ALL OPERATION IS COMPLETE, GOOD LUCK

http://www.tecnosoft.com/Jfm.html

jeudi 26 mars 2009

Kare-Kichi (カレキチ)

Un petit creux ? Aucun problème, nous sommes ici au Japon, l'un des pilier de la "fast gastronomie" mondial. Aujourd'hui, je voudrais vous présenter l'une de mes chaines de restaurant de curry préféré. Le curry est l'un des plats les plus populaires au Japon. Simple, rapide, peu onéreux et nourrissant, le curry Japonais se différencie de son homologue Indien par un goût un peu plus doux, moins agressif et surtout plus accessible.

J'ai connu Kare-Kichi ( カレキチ) lors de mes nombreuses escapades Tokyoïstes. Comme la majorité des clients du restaurant, c'est la fameuse promotion sur le Katsu-Kare (fines tranches d'escalope de de porc panés, posées sur lit de riz accompagné de curry) à 390 yens qui ma poussé à rentrer dans cette délicieuse maison.

Les habitués des fast-food Japonais ne devraient pas trop être dépaysés. Le principe est le même que chez Matsuya ou autres chaines de ramen et gyudon urbain. Une machine automatique, sorte de parkmètre gastronomique se trouve de part et d'autre du restaurant, vous permmetant de commander votre plat sans passer par un éventuel serveur. Un gain de temps non négligeable, mais peut-être dénué de tout contact humain diront certains.
Première constatation, Kare-Kichi propose un grand nombre de plat à base de curry. Du classique Kare-Rice ( カレーライス) au très apétissant Koroke-Kare ( コロッケカレー) en passant par le très germanique Saucisse-Curry (très vendeur me dit-on dans l'oreillette), autant dir qu'il y a l'embarras du choix.
Il y en a pour toutes les bourses et tout les apetits, choses plutot appréciable, et qui a le don de séduire un très large publique parfois insoupconné (j'ai même un groupe de jeunes lycéenes, chose plutot rare dans les fast food dit "Japonais").
Plus impressionnant encore, il est possible de crée votre propre plat de curry, à votre guise et selon vos preferences. C'est le fameux systéme de "topping" proposé par Kare-Kichi. A vous les excentricités gastronomiques les plus folles.

Une fois avoir choisi votre plat, direction le comptoir, ou un verre d'eau (fraîche) vous sera remis (troqué par un verre de thé chaud en hiver) en échange du coupon. Le service est plutôt rapide et efficace, à peine 1 ou 2 minutes d'attente avant de vous attaquez à votre curry. Vous aurrez aussi le plaisir de constater que des condiments (non-identifié, mais cela dit très nourissant) ainsi qu'une sauce Tonkatsu seront à votre disposition, et ce à volonté. Et oui ! C'est aussi ca le Japon, le client et roi, et on a toujours l'impression d'en avoir pour son argent.

Voila en gros pour cette succinte presentation de Kare-Kichi. Je pourrais encore vous en parler des heures, faisant passé un simple curry à des dimensions épique et lyrique, mais je prefére que vous découvriez par vous même l'objet de ma véritable passion (quelle déchéance n'est-ce pas ? ^^). Je ne m'éttendrais pas non plus sur un débat de subjectivité gustative, même si vous aurrez l'occasion de constater que Kare-Kichi propose un goût assez différent de ses concurents.
Et puis comment résister à l'offre alléchante du Katsu-Kare (ロースカツカレー) à 390 yens, c'est un peu comme le 118/218, ca ne s'oublie pas.
Pour ceux à qui j'aurais mis l'eau à la bouche à la lecture de ce billet, sachez que Kare-Kichi est une chaine assez peu répendue au Japon. Uniquement présente à Tokyo, vous ne devriez pas trop avoir de mal à les trouver (souvent très bien placé). Je sais aussi existe un tout nouveau restaurant, ouvert il y a eu aux abords de Nagoya. La conquête de l'oues Japonais se fais donc doucement et sûrement.

Enfin pour les Tokyoïstes, preferez le Kare-Kichi de Akihabara, moins cher et plus grand que son homologue à Shinjuku.







Sur ce, je vous souhaite un très bon appétit.


A très bientôt


Neksan

mercredi 25 mars 2009

Les jeunes japonais en manque de créativités ?





Le début du printemps au Japon est l'occasion d'admirer les célebres cerisiers en fleurs (桜) dans les nombreux parcs de Tokyo. On s'y installe entre amis, dégustant quelques délicieux amuses-bouches arrosés de vin de prune (梅酒) en toute sérénité.


Mais le début du printemps est aussi synonime de fin d'année scolaire pour les lycéens Japonais. Pour eux la course aux examen est terminé, le marathon infernal des concours (受験地獄) pour intégrer l'une des "dix"universités majeur du Japon, prend fin devant les grands panneaux de résultats affichés pour l'occasion.
Après des mois passés à bûcher et à mémoriser tout le programme scolaire de leur 3 dernières années, le jour des résultats représente une certaine forme de délivrance.

Oui mais voila, j'aimerais mettre en avant une certaine problématique (et non critique) de ce systéme de concours au Japon.

Ces examens d'entrées à l'université sont constitués e QCM chronométrés, faisant plus appel aux facultés mémotechniques, que créatifs des étudiants.
J'ai souvent était étonné de voir à quel point beaucoup de jeunes Japonais étaient incapables de parler un anglais correct à l'oral, mais tout à fait à l'aise dans le travail de lecture ou de traduction.
Le systéme éducatif Japonais est souvent pris en exemple par certains pédagogues et sociologues étrangers, mais de nombreuses limites ont faitent leurs apparitions ces dernières années. Ce "question pour un champion" des examens oubli totalement le pratique de l'oral ou de la dissertation, deux composantes indispensables du système éducatif occidental.

Le début du XXI siècle et l'apparition des hautes technologies n'a pas facilité les choses. Tout le travail intellectuel est créatif est aujourd'hui passé au second plan. Quant au travail d'auto critique, il est tout simplement inexistant (et ce la s'en ressent fortement).
L'informatique par exemple est l'une des principales causes d'amnésie des jeunes Japonais envers leur propre écriture que sont les Kanjis (漢字).


A l'heure de la robotique, une véritable inquiétude est présente envers un systéme éducatif poussiéreux menacant sérieusement l'indépendance de la réflexion et de la créativité des jeunes étudiants Japonais, futurs populations actives et responsables de demain.


Et vous qu'en pensez-vous ?


Neksan





dimanche 22 mars 2009

Oobukuro 大袋 , une petite ville sans histoire ?


Ah, Oobukuro. Comment ne pas verser une larme à la simple évocation de ce nom. Cette petite ville de la préfecture de Saitama n'a surement aucune histoire aux yeux du simple autochtones lambda de passage au Japon. Mais pour moi votre serviteur, Oobukuro est plein de sens de souvenir et d'évocations multiples.

Pour ceux qui connaissent un peu la région du Kanto, la préfecture de Saitama n'évoque que de grandes cités dortoirs pour salarymans Tokyoïtes aux revenus moyens. Ils n'auront pas tout à fait tort. On traverse plus souvent Saitama en train pour se rendre à Tokyo, qu'avec des chaussures de montagne, un sac Quechua et un thermos de mugi-cha (麦茶), je vous l'accorde.
Je suis arrivé à Obukuro un beau matin pluvieux du 24 mars 2008. Après 12h de voyage dans un avion Air France, à essayer de dormir à coté de deux énergumènes (françaises) écoutant une J-pop aussi efficace qu'une musique de Kombini (les connaisseurs comprendront), me voila enfin arrivé au Japon. C'est donc avec une certaine appréhension que je découvre ce qui allé être ma future ville d'accueil. Et là, surprise, on se croirait tout droit arrivé dans un décor sorti de l'imagination des créateurs de Groland. Ou sont passés les stars de la J-pop, les geishas, les salles d'arcades et les vrais rebelles habillés en ninja naruto ?? Ya pas, ya pu, ya jamais eu.
Et oui, il est bien là le charme de Oobukuro (大袋), c'est que l'on nage ici en plein dépaysement authentique. Cette authenticité tant recherché au cours de mon expatriation ce trouvé là, juste sous mes yeux, dés le premier jour.

Oh ici, pas de PDG de chez Sony, ni d'actrice de Drama à la mode. Juste des personnes normales, comme il y en a majoritairement au Japon (eh oui, tout les Japonais ne sont pas chanteurs de Visual kei). Ah ce petit Combini à coté de la gare ou j'avais l'habitude d'acheter ma fameuse salade de pâtes au poulet nucléaire et addictifs aussi naturel que Ayumi Hamazaki. Ce petit Ramen-ya sympathique ou quelques habitués jouent sans se lasser à d'obscures jeux de cartes non-identifié. Sans oublier ce bon vieux オリジン弁当 proposant des petits plats tous plus immangeables les uns que les autres. C'est ça aussi le Japon, des petits détails qui font que l'on s'y sent bien:). Mais ne grillons pas les étapes j'aurais sûrement l'occasion de vous en parler très prochainement.

Pour les plus courageux en manque de sensation forte, venez faire un tour à Oobukuro.Armez-vous de votre suika card et partez en direction de Kita-senju par la Hibiya-line ou JR-line. Ensuite grimper vite dans un jolie train de la Tobou Isesaki-sen jusqu'a Oobukuro (à côté de Koshigaya).


Ah subjectivité quand tu nous tiens.....A bientot chez internaute.

Report by Neksan