dimanche 22 mars 2009

Oobukuro 大袋 , une petite ville sans histoire ?


Ah, Oobukuro. Comment ne pas verser une larme à la simple évocation de ce nom. Cette petite ville de la préfecture de Saitama n'a surement aucune histoire aux yeux du simple autochtones lambda de passage au Japon. Mais pour moi votre serviteur, Oobukuro est plein de sens de souvenir et d'évocations multiples.

Pour ceux qui connaissent un peu la région du Kanto, la préfecture de Saitama n'évoque que de grandes cités dortoirs pour salarymans Tokyoïtes aux revenus moyens. Ils n'auront pas tout à fait tort. On traverse plus souvent Saitama en train pour se rendre à Tokyo, qu'avec des chaussures de montagne, un sac Quechua et un thermos de mugi-cha (麦茶), je vous l'accorde.
Je suis arrivé à Obukuro un beau matin pluvieux du 24 mars 2008. Après 12h de voyage dans un avion Air France, à essayer de dormir à coté de deux énergumènes (françaises) écoutant une J-pop aussi efficace qu'une musique de Kombini (les connaisseurs comprendront), me voila enfin arrivé au Japon. C'est donc avec une certaine appréhension que je découvre ce qui allé être ma future ville d'accueil. Et là, surprise, on se croirait tout droit arrivé dans un décor sorti de l'imagination des créateurs de Groland. Ou sont passés les stars de la J-pop, les geishas, les salles d'arcades et les vrais rebelles habillés en ninja naruto ?? Ya pas, ya pu, ya jamais eu.
Et oui, il est bien là le charme de Oobukuro (大袋), c'est que l'on nage ici en plein dépaysement authentique. Cette authenticité tant recherché au cours de mon expatriation ce trouvé là, juste sous mes yeux, dés le premier jour.

Oh ici, pas de PDG de chez Sony, ni d'actrice de Drama à la mode. Juste des personnes normales, comme il y en a majoritairement au Japon (eh oui, tout les Japonais ne sont pas chanteurs de Visual kei). Ah ce petit Combini à coté de la gare ou j'avais l'habitude d'acheter ma fameuse salade de pâtes au poulet nucléaire et addictifs aussi naturel que Ayumi Hamazaki. Ce petit Ramen-ya sympathique ou quelques habitués jouent sans se lasser à d'obscures jeux de cartes non-identifié. Sans oublier ce bon vieux オリジン弁当 proposant des petits plats tous plus immangeables les uns que les autres. C'est ça aussi le Japon, des petits détails qui font que l'on s'y sent bien:). Mais ne grillons pas les étapes j'aurais sûrement l'occasion de vous en parler très prochainement.

Pour les plus courageux en manque de sensation forte, venez faire un tour à Oobukuro.Armez-vous de votre suika card et partez en direction de Kita-senju par la Hibiya-line ou JR-line. Ensuite grimper vite dans un jolie train de la Tobou Isesaki-sen jusqu'a Oobukuro (à côté de Koshigaya).


Ah subjectivité quand tu nous tiens.....A bientot chez internaute.

Report by Neksan

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